A garment worker on the way out of work with her child in Dhaka, Bangladesh.
Une travailleuse du vêtement avec son enfant, à la sortie du travail à Dhaka au Bangladesh. Photo: Centre pour la solidarité entre travailleurs du Bangladesh.

Le 24 avril marque le huitième anniversaire de l’une des pires catastrophes industrielles au monde : l’effondrement du bâtiment Rana Plaza, qui a tué 1132 travailleurs du vêtement et en a blessé plus de 2500 à Dhaka, au Bangladesh. En solidarité avec le mouvement syndical du Bangladesh, le SCFP se joint aux syndicats et aux organisations de la société civile du Canada pour exiger de meilleures conditions de travail et le respect des droits des travailleurs du vêtement.

Le Bangladesh est le deuxième exportateur mondial de vêtements. Pendant la crise de la COVID-19, des centaines d’usines ont fermé, car les grandes marques et les détaillants internationaux et canadiens ont annulé des commandes et refusé de payer les commandes déjà en production.

Les usines ont licencié plus d’un million de travailleurs. De nombreux employeurs ont refusé de verser les indemnités de départ légalement gagnées. Leur salaire étant à peine suffisant pour assurer leur subsistance, les travailleurs n’ont pas d’économies. Il n’y a pas de programmes sociaux pour les soutenir. Les prévisions sont désastreuses pour le secteur du vêtement, car la demande mondiale demeure faible.

Depuis des années, les travailleurs du Bangladesh s’organisent courageusement et luttent pour leurs droits. Ils ont besoin de la solidarité et du soutien de gens dans des pays comme le Canada, où sont basées des entreprises qui produisent des vêtements au Bangladesh.

Le SCFP a signé une déclaration commune demandant aux grandes marques et aux détaillants canadiens de respecter les droits des travailleurs et de veiller à ce que les fournisseurs versent aux employés un salaire et des avantages sociaux décents.