On s’efforce de résorber la crise de recrutement et de rétention qui secoue les paramédics du comté et de la ville de Peterborough, a déclaré le SCFP 4911 lors d’une séance de photos avec des membres devant l’hôpital régional de Peterborough, en dévoilant une bannière signée par plus de 200 personnes qui appuient ses efforts.

« La population de Peterborough doit pouvoir compter sur la présence de paramédics capables de répondre rapidement aux urgences », explique Natalie Waters, présidente du SCFP 4911. « Or, on vit une crise de recrutement et de rétention de personnes qualifiées. Très souvent, on manque de personnel à temps partiel. Les paramédics doivent faire des heures supplémentaires pour que les ambulances puissent sortir. Bien des fois, des ambulances restent garées faute de personnel. Et au lieu de rendre les emplois plus attrayants pour recruter et retenir du personnel, l’employeur propose des salaires inacceptables, des concessions au niveau des horaires des personnes à temps partiel et rien du côté du soutien à la santé mentale. »

Le syndicat avait réclamé la conciliation après l’échec de ses négociations avec le Comté de Peterborough, cet été. Celle-ci aura lieu le 13 octobre. Selon Mme Waters, la priorité numéro un du syndicat est d’obtenir un contrat équitable qui permettra de retenir le personnel et de recruter du monde dans la région. Ses membres, qui jouent un rôle essentiel dans la communauté, veulent que leurs proches qui appellent le 911 s’en sortent bien.

« L’employeur ne propose pas grand-chose pour résoudre les graves problèmes de nos membres, et il fait la sourde oreille », déplore-t-elle, en soulignant que c’est pour cette raison que le syndicat a réclamé la conciliation et préparer la bannière. « Les membres veulent informer l’employeur, le Comté de Peterborough, que son offre salariale est inférieure aux ententes conclues ces dernières semaines, que le personnel à temps partiel ne bénéficie pas des avantages sociaux et du régime de retraite qu’il mérite, et qu’on nous demande de faire des sacrifices sur nos horaires de travail, entre autres choses. »

« Nous ne sommes pas seuls dans cette lutte, nous sommes très fiers de nos paramédics et de notre communauté, et nous avons bon espoir que la conciliation accouche d’une meilleure offre ce vendredi. »