« Notre employeur refuse toute amélioration aux salaires et aux clauses normatives, aussi modeste soit-elle, explique Meredith Bone, vice-présidente par intérim de l’unité. Nos membres travaillent aux côtés des employés à plein temps ; ils font les mêmes tâches qu’eux à un taux horaire inférieur. Nous tentons simplement d’obtenir une équité de base, mais l’employeur refuse même de fixer une date pour négocier. C’est une question de respect et de traitement équitable. »
La dernière rencontre entre la section locale et l’employeur, en présence d’un conciliateur du ministère du Travail, remonte au 14 décembre 2016. Ce jour-là, l’employeur a réitéré sa proposition d’octobre 2016, « à prendre ou à laisser ».
« Ce n’est pas ça, négocier, déplore Paul Edwards, conseiller national au SCFP. Pourquoi le Conseil de bibliothèque refuse-t-il de fixer une rencontre ? Venez à la table pour négocier un contrat équitable avec vos employés. Les citoyens de Sault Ste. Marie s’attendent à ce que vous fassiez votre boulot, soit renouveler la convention collective sans déclencher un conflit de travail. »
Nous sommes prêts à négocier, ajoute M. Edwards, mais nous avons besoin d’un vis-à-vis. Nous espérons que le Conseil municipal ordonnera au Conseil de bibliothèque de revenir à la table et de se mettre à négocier sérieusement. »
L’unité des employés de bibliothèque à temps partiel de la section locale 67 représente des commis de bibliothèque et des techniciens de la référence.