Le SCFP exprime sa solidarité envers nos consœurs et confrères du mouvement syndical américain, alors que ceux-ci combattent un projet de loi républicain, actuellement à l’étude au Congrès, qui permettrait à un travailleur de se retirer de son syndicat.

« Cela fait longtemps que les républicains et autres politiciens de droite cherchent à pousser les syndicats à la faillite afin d’affaiblir le mouvement syndical et ce, des deux côtés de la frontière, avance le président national du SCFP, Mark Hancock. La majorité républicaine au Congrès semble vouloir profiter de l’élection de Donald Trump pour relancer leur attaque contre les syndicats et les travailleurs américains. »

Depuis cinq ans, cinq nouveaux États américains ont adopté une loi soi-disant du « droit au travail », en commençant par le Wisconsin. Le 7 janvier 2017, le Kentucky est devenu le 27e État à se doter d’une telle loi. Le gouverneur républicain du Missouri en a une sur son bureau ; le Sénat du New Hampshire en a adopté une qui est maintenant débattue en chambre basse.

À l’échelon fédéral, deux membres républicains de la Chambre des représentants, Steve King (Iowa) et Jow Wilson (Caroline du Sud) ont déposé un projet de loi sur le « droit au travail ». Si cette loi est adoptée, elle aura préséance sur les lois sur les relations de travail des États ; elle s’appliquera aux travailleurs de tous les secteurs.

« Alors qu’un nombre croissant d’États adoptent des lois rétrogrades sur le « droit au travail » et que se dessinent les idées d’une droite radicale à la Maison-Blanche, poursuit M. Hancock, la solidarité entre travailleurs du nord et du sud de la frontière n’a jamais été aussi importante. Le SCFP soutiendra ses alliés syndicaux et les forces progressistes américaines qui tentent de repousser cette attaque contre le monde ouvrier. »