Après une longue attente, le SCFP peut enfin célébrer l’entrée en vigueur de la loi fédérale anti-briseurs de grève. Cette dernière prend effet un an après son adoption à la Chambre des communes. Elle interdit aux employeurs de recourir à du personnel de remplacement pendant les grèves et les lock-out.
« On redonne enfin le pouvoir aux travailleuses et aux travailleurs. Le pouvoir de se battre pour plus de respect au travail, le pouvoir de se battre pour une vie meilleure. Le chemin vers cette victoire a été ardu, mais grâce à la détermination inébranlable du mouvement syndical et à nos ami(e)s du NPD, nous avons réussi », se réjouit le président national du SCFP, Mark Hancock.
Les lois anti-briseurs de grève, déjà en vigueur en Colombie-Britannique, au Manitoba et au Québec, aident à équilibrer les relations de travail. Maintenant, plus de 30 000 membres du SCFP qui travaillent sous réglementation fédérale dans les secteurs des communications et du transport pourront aussi en bénéficier.
« Les droits des travailleuses et travailleurs au Canada ont franchi une étape historique », renchérit la secrétaire-trésorière nationale du SCFP, Candace Rennick. « Nous saluons les efforts soutenus de l’ensemble des personnes et des syndicalistes qui, au fil des ans, ont milité pour rendre cette victoire possible. Ensemble, nous continuerons notre lutte jusqu’à ce que chaque province emboîte le pas. »