Web banner. Photo: 2 cafeteria workers. Image: CUPE NS logoLe nombre de cas de COVID-19 est en hausse chez les enfants d’âge scolaire de la Nouvelle-Écosse, et plusieurs variants ont fait leur apparition. Le risque a clairement augmenté, selon Lisa deMolitor, présidente du Conseil des syndicats scolaires de la Nouvelle-Écosse, qui représente environ 4500 membres du personnel de soutien scolaire. Or, le gouvernement n’en fait pas assez pour atténuer ce risque.

« On n’envisage la fermeture d’écoles ou de groupes d’écoles qu’après que le virus s’y soit immiscé, raconte-t-elle. Ce n’est pas une mesure de précaution ni la seule mesure qui pourrait être prise pour assurer la sécurité de nos écoles. »

Voici les mesures qui pourraient être mises en œuvre à l’échelle provinciale dans les écoles encore ouvertes :

  • limiter et réduire davantage les déplacements d’élèves dans l’école;
  • suspendre les activités où on retire son masque, comme l’éducation physique et les cours de musique;
  • suspendre les pratiques sportives et les jeux, puisque les élèves ne porteront pas de masque et respireront intensément, produisant plus de gouttelettes respiratoires;
  • suspendre l’utilisation des locaux scolaires par des groupes communautaires. L’utilisation d’une école pour autre chose que l’apprentissage encourage la transmission du virus et augmente le risque pour le personnel de soutien scolaire qui croisera plus de gens et qui devra nettoyer après leur passage.

« Bien que le ministère de la Santé publique de la Nouvelle-Écosse prenne bon nombre des décisions qui touchent nos écoles, ce n’est pas le seul organisme à pouvoir adopter des mesures pour réduire les risques, ajoute Lisa deMolitor. Du point de vue de la santé-sécurité au travail, les centres pédagogiques ont également une responsabilité en tant qu’employeurs et peuvent choisir de prendre des mesures supplémentaires pour assurer la sécurité des élèves et du personnel. »

« Nous reconnaissons qu’il n’y a pas de réponse facile et que des mesures de précaution supplémentaires alourdiront le fardeau des élèves », précise Nan McFadgen, présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse. « Mais nous croyons que, pour garder les écoles ouvertes dans les régions où il y a présence de transmission communautaire, il faut prendre des mesures plus préventives afin d’atténuer les risques pour les élèves et le personnel, enseignant et non enseignant, qui les soutiennent. »

« Nous sommes encouragés d’apprendre que la province peut désormais traiter 15 000 tests par jour, comparativement à 200 il y a un an, ajoute-t-elle. Et nous tenons à exprimer notre gratitude à tous les membres du secteur de la santé qui travaillent d’arrache-pied pour effectuer des tests et vacciner la population. Nous tenons également à remercier nos membres, ainsi que tous les travailleurs de la Nouvelle-Écosse, qui fournissent les services dont nous dépendons tous. »