Le SCFP appelle à l’action pour empêcher la fermeture définitive d’un foyer de groupe à Preeceville.

Group Home Number Three, à Preeceville, héberge des personnes ayant un handicap et offre la présence de personnel en tout temps. Récemment, la société qui exploite ce foyer de groupe, Mackenzie Society Ventures, a annoncé son intention de fermer définitivement l’établissement à la fin du mois sans explication. On ne sait pas ce qui adviendra de la clientèle. La fermeture entraînera la perte d’au moins huit emplois.

« Nous avons été pris au dépourvu », raconte Angie Pawliw, présidente de la section locale 3364 du SCFP. « Mackenzie Society Ventures n’a pas été en mesure d’expliquer clairement sa décision. Pourtant, l’entreprise reçoit une subvention de fonctionnement du gouvernement provincial. Il est tout à fait inacceptable qu’on ferme cet établissement et qu’on abandonne les personnes vulnérables qui y résident. »

Cette fermeture affectera principalement les résidentes et résidents du foyer, dont plusieurs sont des personnes âgées. On ne sait pas où ceux-ci seraient transférés.

« Group Home Three fournit un logement et des soins essentiels à des personnes ayant un handicap, ajoute Mme Pawliw. C’est leur communauté, là où elles sont prises en charge par un personnel dévoué. On ne devrait pas forcer ces gens à quitter leur chez-soi, et les membres du personnel ne devraient pas avoir à perdre leur emploi sans explication en bonne et due forme. »

Le syndicat a écrit au ministre des Services sociaux, Gene Makowsky, et au député provincial de Canora–Pelly, Terry Dennis. Il encourage chacun à envoyer sa propre lettre exprimant son inquiétude concernant cette fermeture et ses répercussions sur la communauté, notamment la perte d’emplois bien rémunérés et le soutien aux entreprises locales dont dépend le foyer pour ses activités.

« La communauté s’était réunie pour soutenir ce foyer de groupe lors de son ouverture en 2001. La clientèle de l’établissement et le personnel qui s’occupe d’elle font partie de la communauté, et ils ont encore une fois besoin de notre soutien pour empêcher la fermeture de leur foyer », conclut Angie Pawliw.