Alliance of Concerned Teachers rally in the Philippines with signs that  say "No to terrorist tagging"and "Hands off our teachers."Les personnes qui défendent le mouvement syndical et les droits de la personne aux Philippines sont la cible d’attaques en raison de leur militantisme. Le SCFP demande au gouvernement canadien de poser des gestes dans le but de mettre fin à la violence et à la répression. 

Lors de la dernière attaque survenue le 31 octobre, 57 défenseurs des droits de la personne ont été arrêtés et leurs bureaux ont été perquisitionnés. Les dirigeants du mouvement ont été ciblés en raison de leur travail pour assurer la sécurité et un niveau de vie plus élevé pour les citoyens les plus vulnérables du pays.  

Malheureusement, la violence contre les défenseurs des droits de la personne et les militants syndicaux est en train de devenir chose courante aux Philippines. Le 15 octobre, des membres de l’Alliance des enseignants préoccupés (Alliance of Concerned Teachers), un syndicat partenaire du SCFP, ont survécu à une tentative de meurtre dans leur salle de classe. 

Depuis des années, les organisations et les mouvements progressistes qui critiquent les politiques et les actions du président Rodrigo Duterte sont qualifiés de « groupes terroristes » par le gouvernement et font l’objet de profilage, de harcèlement, d’intimidation et de menaces. Oxfam International et le Conseil national des Églises ont récemment été ajoutés à la liste des groupes qualifiés de terroristes.    

Le SCFP a écrit au premier ministre Trudeau pour demander au Canada de se porter à la défense des organismes philippins ciblés par le gouvernement Duterte. Notre syndicat demande également au gouvernement canadien de réclamer la tenue d’enquêtes indépendantes sur la situation des droits de la personne aux Philippines, des enquêtes qui seraient menées par l’Organisation internationale du travail et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. 

Une délégation du SCFP qui s’est rendue aux Philippines à la fin de 2018 a constaté les luttes constantes qui s‘y déroulent pour défendre les travailleurs et les droits de la personne. La Confédération syndicale internationale a classé les Philippines parmi les 10 pays les plus dangereux au monde pour les syndicalistes.