Le 29 janvier 2017, six hommes musulmans étaient assassinés et plusieurs autres blessés à l’heure de la prière dans une mosquée de Québec. Cette attaque islamophobe a bouleversé bon nombre de familles, d’amis, de voisins et de communautés à travers le pays, laissant à tous un sentiment d’horreur et une profonde tristesse.

À l’occasion du deuxième anniversaire de cette attaque, il est important de réfléchir aux causes de ce massacre. Aussi difficile que cela puisse être, il faut reconnaître que la haine, la division et le racisme existent au Canada.

Selon un récent rapport de Statistique Canada, les crimes haineux contre des groupes raciaux, ethniques ou religieux ont augmenté de 47 pour cent en 2017. Près de la moitié des crimes motivés par la haine signalés à la police se fondaient sur une hostilité envers les membres de groupes raciaux ou ethniques et 41 pour cent visaient les membres d’un groupe religieux. Les crimes ciblant les musulmans ont bondi de 151 pour cent. Les crimes visant les communautés juives et noires ont également connu des augmentations inquiétantes de 63 et 50 pour cent, respectivement. Les crimes haineux visant spécifiquement les musulmans ont augmenté de 207 pour cent en Ontario et de 185 pour cent au Québec. L’Alberta et la Colombie-Britannique ont également enregistré des hausses.

Lors de notre congrès national de 2017, les membres du SCFP ont donné pour mandat à notre syndicat de lutter contre la vague croissante de racisme et de haine qu’on observe au Canada et ailleurs dans le monde. Nous avons récemment signé une lettre ouverte qui exhorte le gouvernement fédéral à faire du 29 janvier la Journée nationale de lutte contre la haine et l’intolérance et à participer à cette lutte.

Le SCFP continuera à encourager ses membres et ses alliés à dénoncer toutes les formes de racisme et de discrimination, notamment l’islamophobie.

Que pouvez-vous faire ?