CUPE defends public safety, opposes reducing flight attendant numbers

Le 6 juin, devant le Comité permanent des transports de la Chambre des communes, le SCFP a demandé que le gouvernement fédéral agisse pour rendre le transport aérien plus accessible, plus fréquent et plus abordable pour les gens des collectivités nordiques, rurales et éloignées du Canada.

« L’accès au transport aérien dans les régions nordiques, rurales et éloignées n’est pas un luxe », a déclaré Sylvain Schetagne, agent principal à la recherche du SCFP. « Il est essentiel pour le développement économique dans toutes les régions du Canada, pour l’industrie du tourisme et pour la santé de nombreuses personnes qui vivent au Canada et qui sont obligées de se rendre plus au sud ou dans de grandes collectivités pour obtenir des soins de santé spécialisés. »

Sylvain Schetagne a déclaré au Comité que des décennies de politique axée sur le marché et visant à déréglementer l’industrie du transport aérien ont laissé tomber les communautés et les travailleuses et travailleurs des compagnies aériennes.

« Les compagnies aériennes sont des entreprises. Elles voleront là où se trouve l’argent et feront tout ce qu’elles peuvent pour maximiser leurs profits, notamment en réduisant les coûts et les services. Le nivellement par le bas des transporteurs à bas et très bas tarifs a eu des répercussions importantes sur les services dans les régions nordiques, rurales et éloignées, ainsi que sur les conditions de travail dans les compagnies aériennes. »

Selon Sylvain Schetagne, le moment est venu de procéder à une « démarchandisation » et de faire en sorte que le transport aérien profite aux petites communautés du Canada.

Le SCFP demande au gouvernement fédéral de prendre les mesures suivantes :

  • Mettre en œuvre des services obligatoires de contrôle des prix dans les régions éloignées.
  • Maintenir et élargir la propriété publique et/ou sans but lucratif des aéroports et des compagnies aériennes.
  • Subventionner les aéroports pour réduire les coûts pour les passagères et passagers, au besoin.
  • Subventionner les voyageuses et voyageurs qui utilisent des compagnies aériennes sans but lucratif ou publiques desservant des régions éloignées, afin de compenser le coût élevé des déplacements vers ces régions.

Le SCFP représente 18 500 agent(e)s de bord dans dix compagnies aériennes différentes au Canada.