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ST. JOHN’S – Le président du SCFP-T.-N.-L., Wayne Lucas, se dit profondément troublé par le nouveau plan de réduction des effectifs par l’attrition du gouvernement Davis : « L’attrition, c’est un joli mot pour dire mises à pied. On parle en fait d’un plan de réduction de la main-d’œuvre, ce qui se traduit en plan de réduction des services. »

« Ce qui m’inquiète particulièrement, ajoute-t-il, c’est d’entendre le ministre des Finances affirmer qu’il devra procéder à des licenciements si le nombre de départs à la retraite n’est pas suffisant. C’est mettre de la pression sur les employés plus âgés, qui possèdent des compétences et une expérience précieuses, pour qu’ils prennent leur retraite rapidement, sans quoi les employés plus jeunes perdront leur poste. »

« Le ministre a dit aussi que son gouvernement souhaite “rajuster la façon dont les services sont prodigués”, poursuit-il. S’agit-il d’une allusion aux récents commentaires du premier ministre sur la privatisation et son désir d’envisager les partenariats public-privé? »

Selon le gouvernement provincial, ce plan d’attrition sur cinq ans entraînera le retrait de 1 420 postes dans la fonction publique d’ici 2019-2020.