Les travailleuses et travailleurs en soins à domicile commenceront dès demain à contribuer pleinement aux régimes d’avantages sociaux des employé(e)s du secteur de la santé. Les avantages sociaux offerts par l’entremise de ces régimes seront largement plus avantageux que ceux précédemment offerts aux employé(e)s en soins à domicile. Le SCFP est convaincu que ce changement favorisera la rétention et le recrutement en ces temps difficiles pour les soins à domicile au Manitoba.
Ainsi, à compter du 1er octobre 2025, les travailleuses et travailleurs en soins à domicile seront admissibles à ce qui suit :
- Régime de retraite des employé(e)s en santé – un régime de retraite à prestations déterminées accessible à la plupart des employé(e)s du secteur public de la santé au Manitoba.
- Régime d’invalidité et de réadaptation – un régime d’invalidité de longue durée.
- Régime de garantie-maladie complémentaire – qui comprend les soins dentaires, les médicaments d’ordonnance, les soins de la vue et d’autres soins de santé complémentaires standards.
- Compte de gestion santé (rétroactif au 1er janvier 2025).
- Régime d’assurance-vie.
« Les travailleuses et travailleurs en soins à domicile ont longtemps été ignoré(e)s par leurs employeurs et leurs gouvernements », mentionne Gina McKay, présidente du SCFP-Manitoba. « Il a fallu que nous fassions tous et toutes front commun pour en arriver à ces grandes avancées pour ces travailleuses et ces travailleurs. »
Les employé(e)s en soins à domicile se sont joint(e)s au SCFP en 2019, ce qui a mené à la négociation de ces avantages sociaux par l’entremise d’une négociation collective. Les progrès ont toutefois été lents à mettre en place sous le règne du précédent gouvernement progressiste-conservateur.
« Une fois le nouveau gouvernement élu, nous avons vu un vrai changement dans les priorités », affirme Holly Chaperon, présidente du
SCFP 4270. « Au lieu d’avoir à nous battre contre le gouvernement pour obtenir gain de cause, nous avons eu une oreille attentive. »
Avant ces changements, les travailleuses et travailleurs en soins à domicile n’étaient pas payé(e)s intégralement pour leurs congés de maladie et ne bénéficiaient aucunement d’avantages sociaux traditionnels ni d’aucun régime de retraite.
« Cela améliorera grandement le recrutement et la rétention des travailleuses et travailleurs en soins à domicile », se réjouit Margaret Schroeder, présidente du SCFP 204. « Avant aujourd’hui, il n’était pas rare que les employé(e)s viennent travailler en soins à domicile puis partent ailleurs parce que ce qu’on leur offrait n’était pas assez attrayant. »
Ces améliorations découlent des gains faits lors de la dernière ronde de négociations, où il était question notamment de ces éléments :
- augmentation importante du kilométrage remboursable;
- élimination du temps de travail non rémunéré;
- paiement des congés de maladie;
- uniformisation des salaires avec ceux des aides-soignant(e)s entre 2019 et 2022 – une mesure qui a mené à des augmentations de salaire importantes pour les travailleuses et travailleurs en soins à domicile.
« Les travailleuses et travailleurs en soins à domicile sont désormais traité(e)s comme des membres en règle de l’équipe soignante », conclut
Christine Gulliford, présidente du SCFP 8600. « Ils et elles se sont battu(e)s fort pour ça, et ces gains sont pleinement mérités. »