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WINNIPEG – Dans son discours du Trône de lundi, le premier ministre manitobain Greg Selinger a mis de l’avant une vision progressiste de la province. Tout particulièrement, il a promis un congé payé pour les victimes de violence familiale, une première au pays.

« Chaque jour, des milliers de travailleuses et de travailleurs vivent de la violence familiale, explique la présidente du SCFP-Manitoba, Kelly Moist. Ce gouvernement fait preuve d’un ascendant bien réel en prenant les moyens nécessaires pour que ces victimes soient traitées avec compassion et qu’elles disposent de la latitude nécessaire pour obtenir de l’aide. »

Cette promesse s’appuie sur un projet de recherche de l’Université de Western Ontario, du Congrès du travail du Canada et du SCFP, dont les travaux ont démontré que, pour la grande majorité des travailleuses et des travailleurs qui vivent de la violence familiale, la qualité du travail pâtit. Autre conclusion de ce projet de recherche : la violence familiale au travail coûte aux employeurs près de 80 millions de dollars par année.

« La violence familiale n’est pas confinée uniquement au domicile, ajoute Mme Moist; elle suit les gens au travail, où elle nuit à leur rendement et accroît les risques de maltraitance additionnelle. Cette promesse du gouvernement aidera la population plus qu’on ne saurait l’estimer. »

Au Manitoba, le SCFP représente environ 25 000 syndiqués œuvrant dans les établissements de soins de santé et de soins personnels, les commissions scolaires, les services municipaux, les services sociaux, les garderies, les services d’eau, d’électricité et de gaz, les bibliothèques et les services d’urgence.