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Kelti Cameron 

Le mouvement syndical croyait à la solida-rité internationale bien avant que le mot « mondialisation » soit créé et que les ateliers de misère et les chaînes d’approvisionnement des entreprises qui s’étendent au-delà des frontières soient dénoncés.

Quand, à la fin des années 1800, les travailleurs de Chicago ont exigé la journée de travail de huit heures, d’autres ont épousé leur cause ailleurs dans le monde, y compris à Toronto. Dans les années 60, lorsque les travailleurs migrants mexicains et philippins en Californie ont mené pendant cinq ans un mouvement de boycottage et utilisé d’autres moyens de pression contre les cultivateurs de raisins, le SCFP a fait partie d’une délégation internationale qui est allée leur prêter main-forte.

Les syndicats, dont le SCFP, ont soutenu les mouvements sociaux et politiques du monde entier qui contestaient des gouvernements répressifs.

Lorsque le mouvement anti-apartheid a pris de l’ampleur en Afrique du Sud dans les années 70 et 80, les membres du SCFP de tout le pays ont dénoncé les entreprises canadiennes qui profitaient de ce système raciste. Notre solidarité a souvent pris la forme d’une contestation des intérêts du gouvernement canadien dans d’autres pays, comme lorsque le Canada a négocié un accord de libre-échange avec la Colombie.

Les leçons apprises grâce à notre travail en matière de solidarité internationale nous ont guidés lorsque le SCFP a créé le Fonds pour la justice mondiale (autrefois le Fonds d’entraide syndicale) au début des années 90.

Aujourd’hui, nous appuyons la solidarité entre travailleurs et entre syndicats en Colombie, au Nicaragua, au Honduras, à Cuba et aux Philippines parce que nous croyons que nous avons beaucoup à apprendre des travailleurs et des syndicats du monde entier.

C’est grâce à ces échanges et à l’édification de relations solides que nous pourrons créer un monde juste qui sert l’intérêt de la majorité des êtres humains.