À seulement deux semaines de la rentrée universitaire à l’UQAM, les parties à la table de négociation ne s’entendent toujours pas et une grève des 1800 employés de soutien pourrait être déclenchée en début de session.

Le Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM) entame une nouvelle phase de ses moyens de pression afin d’encourager le dialogue avec l’employeur pour qu’il améliore l’offre monétaire, source du litige. Une campagne de visibilité s’amorce sur des panneaux, dans le métro et dans les journaux avec comme message principal : Pas d’employé.e.s, pas de rentrée!

« L’offre du syndicat est plus que raisonnable. Nous comprenons l’effort nécessaire pour atteindre l’équilibre budgétaire. Au fait, les membres du SEUQAM ont déjà largement contribué à aider l’université à atteindre ses objectifs, notamment par leur travail qui se fait à effectif réduit depuis plusieurs années, au prix de leur santé et de leur vie personnelle », affirme la présidente du syndicat, Louisa Cordeiro.

D’ailleurs, une étude rigoureuse effectuée par des chercheures de l’UQAM démontre que plus de la moitié des employés de soutien des universités, UQAM incluse, souffrent de détresse psychologique. Pour consulter l’étude, cliquer sur ce lien : Étude sur la détresse psychologique.

« Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, nous voulons rappeler à la direction que nos membres offrent des services de qualité à la communauté universitaire. Nous voulons continuer à contribuer à l’essor de notre institution, mais pour garder les membres des différents groupes de travail, que ce soit les professionnels, les techniciens, les employés du groupe bureau et les employés aux métiers et services, il faut les traiter convenablement et cela passe par des salaires décents », de conclure la présidente.

Les employés de soutien de l’UQAM sont sans convention collective depuis le 31 mai 2017. Le vote de grève a eu lieu le 3 juillet dernier.