La privatisation des infrastructures et des services publics entraîne une érosion significative de la qualité des emplois des travailleurs.
Salaires : Ceux qui occupent des postes de cadre mieux rémunérés auront peut-être droit à des augmentations, mais la plupart des travailleurs – s’ils ont toujours un emploi – devront accepter des baisses salariales, particulièrement s’ils occupent des emplois moins bien payés. Les statistiques démontrent que les échelles salariales du secteur public sont beaucoup plus équitables que celles du secteur privé. On constate un écart salarial moindre pour les femmes et les travailleurs autochtones et racisés dans le secteur public et les salaires sont généralement plus élevés pour les postes les moins bien payés, mais ils sont moins élevés pour les postes professionnels et de direction.
Avantages sociaux : Près de 90 pour cent des travailleurs du secteur public profitent d’une forme ou d’une autre de régime de retraite au travail et la majorité d’entre eux bénéficient d’un régime à prestations déterminées offrant une plus grande sécurité financière. Par contre, moins de 25 pour cent des travailleurs du secteur privé ont un régime de retraite au travail. Les avantages sociaux sont généralement meilleurs dans le secteur public, surtout pour les postes à salaire moyen ou faible.
Sécurité d’emploi : Les travailleurs du secteur public ont une meilleure sécurité d’emploi et sont plus susceptibles d’avoir un emploi permanent et à temps plein, en plus d’occuper leur emploi plus longtemps. Ils sont également moins à risque d’être mis à pied ou congédiés et beaucoup plus susceptibles d’être protégés par un syndicat et une convention collective. À titre d’exemple, 76 pour cent des employés du secteur public sont syndiqués, comparativement à seulement 16 pour cent des employés du secteur privé.