Le Programme de développement pour l’après-2015 en péril 

Le mouvement syndical mondial s’est investi à fond de train dans les négociations entourant le financement du Programme de développement pour l’après-2015. Ce programme fait suite à la Déclaration du Millénaire des Nations Unies signée en 2000. Les syndicats y ont défendu les priorités des travailleurs comme la redistribution de la richesse, la restriction du pouvoir des multinationales, la fin de la privatisation des services publics, la diminution du nombre d’accords internationaux sur le commerce et les investissements, ainsi que la réglementation des institutions financières.

Des millions d’habitants de pays en développement vivent dans la pauvreté, et cela a entraîné une perte de confiance envers les multinationales et les institutions financières mondiales. Les négociations pour l’atteinte graduelle des objectifs de développement durable se poursuivent. D’ici à ce que nous réussissions, nous continuerons à montrer que les partenariats public-privé et les modèles de « financement mixte » ne sont d’aucune utilité pour protéger l’environnement et éradiquer la pauvreté.

Grève générale en Inde  

Le 2 septembre, les syndicats indiens ont organisé une grève générale pour s’opposer aux réformes des politiques économiques du pays. Les décisions anti-ouvrières, anti-citoyennes et pro-entreprises du gouvernement indien inquiètent les syndicats. Ceux-ci réclament que le gouvernement abandonne la privatisation du secteur public, qui pourrait engendrer une plus grande précarité d’emploi. Ils veulent également un nouveau salaire minimum, un accès universel à l’aide sociale, le retrait du nouveau régime de retraite et l’enregistrement obligatoire des syndicats dans les 45 jours suivant leur création.

Lutter pour sa survie 

Une crise se dessine en Europe, devant la recrudescence du nombre de réfugiés qui fuient les violences en Syrie, en Libye, en Somalie, en Afghanistan, au Pakistan, en Irak et en Afrique subsaharienne. Cette année seulement, environ 2500 personnes sont disparues ou ont perdu la vie en tentant d’atteindre l’Europe, estime le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Malheureusement, certains pays européens consacrent plus d’efforts à réprimer ces réfugiés parfois même par la force, qu’à s’attaquer aux problèmes que ceux-ci fuient.

Visite au Rassemblement national des grands-mères en Ouganda  

En octobre, le SCFP national participera à une délégation dirigée par la Fondation Stephen Lewis. Celle-ci assistera au Rassemblement national des grands-mères en Ouganda. Pendant trois jours, les partenaires communautaires de la Fondation réuniront près d’un millier de grands-mères ougandaises, et aussi kényanes et sud-africaines. Le but du Rassemblement est d’abord de s’encourager les uns les autres à vaincre la pandémie de VIH-sida. Puis, les délégués jetteront les bases d’un réseau de soutien afin de renverser la tendance du virus, autant à l’échelle communautaire qu’à l’échelle nationale