En soulignant que Harper est le seul premier ministre canadien à être accusé d’outrage au Parlement, Livesey établit la liste des hauts faits de Harper :
- Violations de la démocratie (Loi sur l’intégrité des élections, projets de loi Omnibus, C-51, etc.);
- Son bilan d’échec économique (le taux de chômage à un niveau record, la dette des consommateurs, la disparition du secteur manufacturier, etc.); et
- Son triste bilan en matière d’environnement (refus de reconnaître le changement climatique; exploitation hors contrôle des sables bitumineux, la dilution des protections, etc.).
Livesey cite des historiens, des journalistes, des économistes, des politologues, et même d’anciens collègues de Harper tout en documentant des exemples précis des activités du régime de Harper.
Il cite l’auteur Michael Harris, qui a dit : « Ce qui est clair, c’est que ce gars-là déteste la démocratie. Il se fiche de la vérité et se soucie uniquement de ce qu’il perçoit comme des avantages pour lui. »
Livesay termine sur une brutale déclaration de Christian Nadeau, professeur à l’Université de Montréal, à qui on a demandé comment le Canada s’en est tiré sous Harper.
« Dans l’ensemble, c’est pire », a dit Nadeau. « Certainement pire. La démocratie s’est affaiblie. Le système de justice sociale s’est affaibli. Nous avons nui à l’environnement pour des décennies à venir. »
« Donc, a conclu Nadeau, Harper est l’un des pires gouvernements que nous ayons jamais eus. »