GEM coupe dans le personnel de ses maisons de soins en raison des compressions budgétaires du gouvernement libéral néo-écossais

Les compressions budgétaires affectent la qualité des soins et la dotation en personnel

Les pensionnaires de quatre maisons de soins infirmiers néo-écossaises recevront moins de soins, conséquence d’une diminution du personnel chez Melville Lodge à Halifax, Gables Lodge à Amherst, Whitehills à Hammonds Plains et The Admiral à Dartmouth, toutes exploitées par la société GEM Health Care Group.

La semaine dernière, les employés de ces quatre établissements ont reçu un avis de licenciement ou de réduction de leur horaire de travail.

Cette vague de mises à pied découle de la cure minceur de 6,7 millions de dollars qu’impose le ministère de la Santé et du Bien-Être au budget des soins de longue durée.

« Nos syndiqués qui œuvrent dans les maisons de soins de la province vivent beaucoup d’inquiétude, déclare Kathy MacLeod, conseillère du SCFP. Ils vivent aussi de la frustration, en raison de l’impact de ces coupes sur les pensionnaires dont ils s’occupent. »

« Les frais d’exploitation, comme les services publics et les intérêts sur les prêts, ne diminuent pas, rappelle la présidente du comité soins de longue durée du SCFP, Louise Riley. Ces réductions contraignent les gestionnaires à couper dans le muscle. »

« Outre les réductions de personnel, ajoute Mme Riley, nos membres observent un tournant vers des fournitures moins chères, comme des sacs-poubelle moins chers et des dispositifs pour l’incontinence à deux pièces, au lieu des caleçons qui sont plus chers. »

Au début du mois d’août, les employés de la maison de soins infirmiers de Port Hawkesbury avaient eu droit au même genre d’avis. On s’attend à d’autres réductions de personnel dans le secteur des maisons de soins de la Nouvelle-Écosse. Partout dans la province, les syndiqués SCFP des soins de longue durée poursuivent leur campagne en vue de faire cesser ces compressions.

Nous encourageons les membres du SCFP et quiconque a un proche dans une maison de soins infirmiers de contacter leur député provincial pour lui demander de s’opposer aux coupes dans les soins de longue durée.