Plusieurs centaines de personnes membres du SCFP et de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont manifesté ce matin pour envoyer un message fort à la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, et à son gouvernement. Ces syndicats réclament des investissements importants dans le transport collectif.
Pour le SCFP et la CSN, le gouvernement caquiste doit en faire davantage pour soutenir les sociétés de transport collectif du Québec. Les syndicats du secteur demandent au premier ministre Legault de faire le bon choix pour l’avenir du Québec et les générations futures, soit d’investir les sommes nécessaires pour assurer la qualité et l’efficacité du transport en commun au Québec.
D’ailleurs, les syndicats invitent le gouvernement à faire preuve d’honnêteté dans le calcul du 70 % des déficits des sociétés de transport qu’il est prêt à éponger.
« Le développement du transport collectif est crucial pour l’atteinte des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pourtant, la CAQ n’a pas de politique claire en la matière et c’est vraiment déplorable, constate la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Le Québec a besoin d’un gouvernement novateur en ce qui concerne le transport public. Bien sûr, pour les travailleuses et les travailleurs du secteur, ajoute-t-elle, mais aussi pour toute la société. »
« Il faut que le transport en commun soit considéré comme le fondement de l’économie de demain. Nous demandons au gouvernement des solutions permanentes afin d’offrir un service de qualité à la population. Un financement adéquat permet ultimement aux ménages d’engranger des économies, puisque le transport constitue le deuxième poste budgétaire des familles québécoises, lesquelles sont déjà fortement affectées par le coût de la vie », a déclaré Marc Gingras, président du secteur Transport terrestre du SCFP.
La CSN représente plus de 4500 travailleuses et travailleurs dans le secteur du transport. La centrale syndicale est composée de plus de 1600 syndicats, elle défend plus de 330 000 travailleuses et travailleurs et prend part à plusieurs débats de fond de la société québécoise pour une société plus solidaire, démocratique, équitable et durable.