C’est avec un chagrin immense que la grande famille du SCFP a appris le décès de Michel Lizée, un militant exceptionnel qui a travaillé toute sa vie pour sensibiliser les travailleuses et les travailleurs à l’importance de la planification et du financement de leur retraite.
« Michel a beaucoup contribué à démocratiser le dossier de la retraite en vulgarisant ce sujet complexe et en formant de nombreux militant.e.s. Avant de faire sa marque à la FTQ, il venait des rangs du SCFP, plus spécifiquement du Syndicat des employées et employés de l’UQAM (SEUQAM). Nous le saluons, le remercions pour son apport et offrons nos sincères condoléances à sa famille et ses proches », de dire Benoit Bouchard, président du SCFP-Québec.
Parmi ses réalisations, il a innové avec l’instauration du régime de retraite par financement salarial de la FTQ (RRFS-FTQ) pour les personnes salariées des groupes communautaires et de femmes. Ce régime a reçu le prestigieux prix Plan Sponsor de Benefits Canada à Toronto en 2010. Il a aussi été l’un des principaux artisans de la mise sur pied et du développement du Service aux collectivités de l’UQAM, lequel existe depuis plus de 30 ans pour soutenir le travail des syndicats et des groupes communautaires au Québec.
Économiste de formation, Michel Lizée est embauché à l’UQAM en 1972 à titre d’agent de recherche. Quatre ans plus tard, il devient membre du SEUQAM (SCFP 1294). Il est d’abord délégué syndical en 1978, puis siège au Conseil régional FTQ Montréal métropolitain, au Comité de retraite et est élu ensuite président du SEUQAM de 1983 à 1988.
Membre du Comité de retraite du Régime de retraite de l’Université du Québec (RRUQ) depuis plus de 30 ans, Michel Lizée était l’un des experts les plus reconnus en matière de régimes de retraite. Pour lui, il s’agit d’une véritable passion et il importe que tous et toutes, syndiqués ou non, aient accès à une retraite digne de ce nom.
« Il a fait beaucoup pour sensibiliser les Québécoises et les Québécois sur le fait que nous n’avons pas les moyens de négliger la planification de notre retraite », de conclure le président du SCFP-Québec. « Il a laissé une marque indélébile sur le mouvement syndical ».