Hugh Pouliot | Service des communications

La dernière année a été difficile pour le transport aérien, mais les membres du SCFP de ce secteur gardent espoir et se battent pour garantir un retour des vols en toute sécurité en 2021. En mars, la pandémie a cloué les avions au sol à travers le monde. Environ les deux tiers des 15 000 agents de bord membres du SCFP ont été mis à pied du jour au lendemain.

Depuis mars, l’aide fédérale dont nos membres bénéficieraient tarde à venir. La subvention salariale d’urgence fédérale devait maintenir les travailleurs sur la liste de paye, mais plusieurs compagnies aériennes ont refusé d’y participer. Les travailleurs ont également dû se battre pour recevoir de l’équipement de protection individuelle (EPI) adapté à un environnement de travail restreint où la distanciation est impossible.

Dès le premier jour de la crise, la Division du transport aérien du SCFP a toutefois travaillé d’arrache-pied pour ses membres. Elle a lancé la campagne En avion, en sécurité pour réclamer une stratégie fédérale pour accroître la production canadienne d’EPI et le renforcement du droit des travailleurs de refuser d’effectuer un travail dangereux. La Division exerce aussi des pressions sur le gouvernement fédéral pour qu’il mette en œuvre des tests rapides de dépistage de la COVID-19 avant l’embarquement dans les aéroports. Cette mesure permettrait d’assurer la sécurité des travailleurs des compagnies aériennes, des passagers et du grand public.

Selon la Division, un véritable soutien financier du gouvernement fédéral est nécessaire pour protéger le gagne-pain de milliers de travailleurs du secteur. « Nos membres ont répondu à l’appel du gouvernement lorsque la COVID-19 a frappé. Nous vous demandons maintenant de répondre au leur », a souligné le président de la Division du transport aérien, Wesley Lesosky, dans une lettre récente adressée à la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland.