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Selon le président du SCFP-Nouvelle-Écosse, Danny Cavanagh, le dernier projet de loi antigrève du gouvernement McNeil (le projet de loi 37) s’en prend carrément au monde syndical : « Cette loi est la plus rétrograde de toute l’histoire législative de cette province. Elle annihile toute velléité de croire que Stephen McNeil et son nouveau gouvernement respectent d’une quelconque manière le principe de négociation collective libre ou les droits des travailleurs. »

« Après plus de 200 ans de travail pour insuffler un peu d’équilibre et d’équité dans le droit du travail en Nouvelle-Écosse, le projet de loi 37 fait l’effet d’une boule de démolition, poursuit-il. Avec lui, McNeil aura réussi, d’un seul élan, à détruire les relations de travail dans cette province. »

Le projet de loi 37 étend la définition de service essentiel à l’ensemble du réseau de la santé, éliminant virtuellement toute possibilité d’exercer des moyens de pression. Il touche tous les travailleurs relevant des ministères de la Santé et des Services à la collectivité. Il englobe même les garderies.

« Stephen McNeil a réussi à aller plus loin que les gouvernements provinciaux les plus à droite de ce pays, ajoute M. Cavanagh. En matière de dédain et de manque de respect envers les syndicats et les syndiqués, il a mis la barre encore plus basse que Stephen Harper. C’est honteux. »

« Le SCFP fera tout ce qu’il peut pour combattre ce projet de loi, souligne-t-il. Nous mobiliserons nos 18 000 membres néo-écossais et toutes les ressources de notre syndicat national et de ses 630 000 membres afin de contrer cette attaque en règle contre les syndiqués. »

Pour en savoir plus :

Danny Cavanagh
Président du SCFP-N.-É.
(902) 957-0822 (cell.)

John McCracken
Conseiller aux communication du SCFP-Atlantique
(902) 880-8057 (cell.)