Mark Hancock a livré un message puissant aux personnes déléguées au congrès annuel du SCFP-Saskatchewan à Saskatoon.
Il a reconnu les grands défis auxquels font face les travailleuses et les travailleurs qui doivent lutter pour obtenir des salaires qui tiennent compte de l’inflation galopante et repousser les attaques contre les droits de la personne, tout en combattant la crise climatique. Mark Hancock a mis l’accent sur le fait que le SCFP a le pouvoir d’apporter des changements, en déclarant « qu’en tant que plus important syndicat du Canada, on a un pouvoir énorme, mais on doit également assumer de grandes responsabilités. »
La classe politique conservatrice cherche à faire diversion et à diviser les travailleuses et les travailleurs en attisant la haine et la peur. Les syndicats doivent dénoncer et combattre ces pratiques, et le SCFP n’a jamais hésité à le faire.
Mark Hancock a mis en évidence les tendances politiques claires qu’il a observées en tant que président national du SCFP. « L’élection de néo-démocrates à l’échelle provinciale et fédérale se traduit par des investissements dans les services publics et pour les travailleuses et les travailleurs qui les offrent, et la défense des droits du travail et des droits de la personne », a-t-il déclaré, « mais partout où les néo-démocrates ne sont pas au pouvoir, ces services et ces droits sont attaqués. »
Il a également reconnu les progrès accomplis à Ottawa, grâce à l’entente de soutien et de confiance. Cette entente a permis au Nouveau Parti démocratique d’obtenir une loi anti-briseurs de grève et les plus importantes améliorations apportées à notre filet de sécurité sociale depuis plus d’une génération, notamment grâce au programme de soins dentaires, aux congés de maladie payés et, bientôt, au régime d’assurance médicaments.
Mark a souligné le militantisme des membres du SCFP-Saskatchewan et mentionné que la province ne peut pas se permettre quatre autres années sous la gouverne de Scott Moe et du Parti de la Saskatchewan. Il a invité les personnes déléguées à soutenir l’élection de Carla Beck et du gouvernement néo-démocrate de la Saskatchewan au mois d’octobre.
Enfin, il a rappelé les derniers mots de Jack Layton, selon lesquels l’amour vaut mieux que la colère, et l’espoir, que le désespoir. Il a aussi ajouté que l’amour, l’espoir et l’optimisme ne suffisent parfois pas, et déclaré : « On sait comment sensibiliser, organiser et mobiliser nos membres pour obtenir gain de cause à la table de négociation. On le fait tous les jours en milieu de travail. Aujourd’hui, plus que jamais, on doit aussi le faire pour les élections. »