(English text below)
Le 11 juin 1981, Grace Hartman, présidente nationale du Syndicat canadien de la fonction publique, Lucie Nicholson, présidente du SCFP-Ontario, et Ray Arsenault, représentant national du SCFP, ont écopé d’une peine de prison pour leur participation, l’hiver précédent, à la grève du personnel hospitalier de l’Ontario. Leur emprisonnement n’est que l’une des nombreuses attaques et injustices flagrantes commises par le gouvernement de l’Ontario et l’Association des hôpitaux de l’Ontario à l’encontre des travailleuses et travailleurs hospitaliers, et du personnel et des dirigeant(e)s du SCFP.
Grace Hartman, Lucie Nicholson et Ray Arsenault faisaient partie des 18 personnes accusées d’outrage au tribunal pour avoir refusé d’obéir à une injonction de la Cour suprême les empêchant de continuer la grève. Le juge en chef adjoint William Parker a condamné Grace Hartman à 45 jours de prison, et Lucie Nicholson et Ray Arsenault, à 15 jours.
On June 11, 1981, Grace Hartman, national president of the Canadian Union of Public Employees, Lucie Nicholson, president of CUPE’s Ontario Division and Ray Arsenault, CUPE national representative, were sentenced to jail for their part in the previous winter’s Ontario hospital workers› strike. Their jailing was just one in a series of gross injustices and vicious reprisals carried out against hospital workers, CUPE staff and leaders by the Ontario government and the Ontario Hospital Association.
Hartman, Nicholson and Arsenault were among 18 charged with contempt for failure to obey a Supreme Court injunction to restrain them from continuing the strike. Associate Chief Justice William Parker sentenced Hartman to 45 days in jail, and handed Nicholson and Arsenault each a 15-day term.