Réunis virtuellement en assemblée extraordinaire hier soir, la quarantaine d’employés de l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC), au Québec, ont voté massivement en faveur d’un mandat leur donnant le droit d’exercer des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève.
Ces syndiqués sont sans contrat de travail depuis mai 2019.
Les négociations se déroulent de façon cordiale, mais s’éternisent. Les principaux points en litige concernent l’équité salariale entre les employés du Québec et ceux ailleurs au Canada, ainsi que l’équité interne avec les recruteurs qui profitent de moins bonnes conditions de travail.
« Il reste plusieurs clauses à négocier, mais en tant que syndicat d’employé.e.s administratifs, de recruteurs et de conseillères et conseillers syndicaux, c’est certain que nous ne pouvons pas accepter cette disparité de traitement au sein même de notre organisation », a déclaré Jovanka Ivic, présidente du 5481.
L’Alliance de la fonction publique du Canada est l’un des syndicats les plus importants au Canada. Elle représente plus de 200 000 travailleuses et travailleurs dans plusieurs domaines, et ce, partout au pays et ailleurs dans le monde. En plus de son siège social à Ottawa, l’AFPC compte 23 bureaux régionaux.