Lisa Djevahirdjian | Service des communications du SCFP
Seulement 14 pour cent du verre placé dans les bacs et les sacs de recyclage par les citoyens est bel et bien recyclé. La majeure partie se retrouve au dépotoir. C’est pour remédier à cette situation qu’a été lancée la campagne Verre : la fin du gaspillage/je signe pour la consigne.
Cette campagne pour l’instauration d’une consigne sur les bouteilles de vin et de spiritueux est une collaboration entre la section locale 3535, qui représente des travailleurs de la SAQ, le Syndicat des Métallos, qui représente les travailleurs du fabricant de verre Owens Illinois, et la CSN.
Le coup d’envoi de la campagne a été donné au début décembre lorsque des militants se sont postés à l’entrée d’une quinzaine de succursales de la SAQ pour inviter les clients à « signer pour la consigne ». Une petite vidéo d’animation, disponible sur les sites du SCFP-Québec a été produite pour expliquer la problématique.
La campagne Verre : la fin du gaspillage propose d’instaurer une consigne de 0,25 $ sur chaque bouteille vendue par la SAQ. « La société d’État doit être un citoyen corporatif exemplaire. Elle doit prendre ses responsabilités. Nous sommes une des seules provinces au pays à ne pas avoir de consigne sur les bouteilles de vin et de spiritueux et on voit où ça nous a menés, avec des taux faméliques de recyclage et de récupération. Une consigne, c’est bon pour l’environnement, c’est bon pour l’économie du Québec et c’est bon pour l’emploi », a déclaré le président du SCFP-Québec, Denis Bolduc.
Une consigne sur les bouteilles de vin et de spiritueux permettrait de récolter le verre séparément, de le traiter plus facilement pour qu’il puisse entrer à nouveau dans la composition de verre. Actuellement, l’usine québécoise qui fabrique des contenants en verre doit importer de l’étranger du verre broyé à grands frais.