La partie syndicale s’est dite peu surprise des résultats du vote. Sur le plan monétaire, elle juge que les offres de l’employeur sont inférieures à ce qu’il a consenti à certains groupes dans le même établissement. Photo SCFP La tension continue de monter à l’Université de Montréal où le Syndicat des employé-e-s de l’Université de Montréal, section locale 1244 du SCFP (SEUM-1244), lequel représente les quelque 1800 personnes syndiquées, tente de renouveler leur convention collective.

Mardi dernier, l’employeur a présenté au syndicat une offre globale et finale. Celui-ci l’a donc soumise au vote en assemblée générale. Elle a cependant été rejetée par 435 votes contre 177 avec 42 abstentions.

« Nous ne souhaitions pas nécessairement soumettre la proposition aux membres, mais nous l’avons fait pour débloquer les discussions à la table de négociation. Nous espérions que le résultat du vote aiderait l’employeur à réaliser que les pourparlers ne sont pas encore terminés et qu’il doit offrir des augmentations salariales équivalentes à celles qu’il a déjà accordées à d’autres syndicats », se désole Alexis Côté, conseiller syndical du SCFP.

La partie syndicale s’est dit peu surprise des résultats du vote. Sur le plan monétaire, elle juge que les offres de l’employeur sont inférieures à ce qu’il a consenti à certains groupes dans le même établissement.