
«Ce qu’on veut dire au gouvernement, c’est qu’on est insatisfaits des offres qu’ils nous font. On veut avoir de vraies négociations. Il y a eu 31 rencontres à ce jour, sans débouchés significatifs», a déclaré Paul-André Clermont, vice-président du Conseil provincial des affaires sociales en Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec.
Les 14 et 15 septembre, les syndiqués ont manifesté respectivement à Ville-Marie et à Témiscamingue. Aujourd’hui, ils étaient nombreux à Rouyn-Noranda. Jeudi et vendredi ils seront respectivement à Amos et à Val-d’Or.
En guise de solidarité avec les plus démunis, les syndiqués feront un don de un dollars par membres du SCFP, dans les régions des manifestations, à l’organisme de charité Centraide.
Les autres centrales syndicales sont d’ailleurs invitées à ces manifestations. Réunis en Front commun pour cette négociation, les quelque 800 syndicats des secteurs public et parapublic sollicitent un mandat de grève auprès des 400,000 employés de l’État québécois.
Le Front commun intersyndical demande un rattrapage salarial pour les employés du secteur public par rapport aux autres travailleurs du Québec, réclamant 13,5 pour cent d’augmentation, étalée sur trois ans. Le gouvernement, de son côté, propose un gel salarial de deux ans et des augmentations de un pour cent pour chacune des trois années
Le Front commun intersyndical demande un rattrapage salarial pour les employés du secteur public par rapport aux autres travailleurs du Québec, réclamant 13,5 pour cent d’augmentation, étalée sur trois ans. Le gouvernement, de son côté, propose un gel salarial de deux ans et des augmentations de un pour cent pour chacune des trois années