Le Conseil des Canadiens, le Front commun pour la justice sociale du Nouveau-Brunswick, le Conseil du travail de Moncton et région, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick et le SCFP-Nouveau-Brunswick ont formé une coalition afin de persuader le conseil municipal de Moncton de rapatrier à l’interne l’opération de son usine de traitement d’eau potable.
« L’entente avec Veolia prend fin en 2019. La Ville de Moncton a maintenant l’occasion de rapatrier l’opération de son usine d’eau potable à l’interne. Ceci pourrait nous permettre d’économiser de l’argent, d’améliorer la qualité de l’eau et de protéger notre environnement » déclare Darcy Barker, coordonnateur de la nouvelle coalition.
« Malheureusement, les conseillers refusent même l’idée d’une étude de faisabilité. La Ville avance encore vers la privatisation des opérations. C’est irresponsable de la part de ce Conseil et de la mairesse Arnold », affirme Barker.
Les membres de la coalition ont fait part de leurs préoccupations au conseil municipal de Moncton le 7 mai dernier. Cependant, le Conseil n’a fait aucun effort pour interrompre ou suspendre le processus d’appel d’offres – qui ne vise que le secteur privé - pour l’opération de l’usine. Le 18 juin, le Conseil a reçu un rapport indiquant que deux entreprises – Veolia et Acciona Agua/Groupe Hélios – ont été retenues pour soumissionner pour le contrat de 15 ans.
La coalition a lancé un nouveau site web, https://h2omoncton.ca/, où les résidents peuvent obtenir plus d’information sur l’enjeu et peuvent envoyer un message à leurs conseillers municipaux.
« Nous savons que cette question intéresse les résidents et nous espérons leur donner les moyens et les outils pour convaincre les conseillers municipaux de considérer l’option publique », mentionne Pamela Ross, présidente du chapitre de Moncton du Conseil des Canadiens.