Pendant cette période d’inflation record, il est « plus qu’absurde » que l’Alberta se retire d’un régime national d’assurance médicaments qui permettrait aux familles albertaines d’économiser des milliers de dollars en frais d’ordonnance. Le président du SCFP-Alberta, Rory Gill, a demandé à la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, de revenir sur la décision prise, afin d’apporter un soutien financier à la population de la province.

« Je trouve absurde que la population de l’Ontario ou du Québec puisse bénéficier d’un régime d’assurance médicaments, alors que les citoyennes et les citoyens de l’Alberta devraient payer de leur poche une assurance privée, s’il y en a une d’accessible », a déclaré Rory Gill. « Grâce à un régime national d’assurance médicaments, tout le monde économiserait de l’argent et on pourrait sauver des vies. »

Selon Angus Reid, 21 % des Albertain(e)s se heurtent à des obstacles financiers lorsque vient le moment d’acheter leurs médicaments. Ce pourcentage ne tient pas compte des personnes qui doivent payer un régime privé, mais qui pourraient économiser de l’argent avec un régime national d’assurance médicaments.

Rory Gill a déclaré que le refus de participer pourrait nuire aux efforts de recrutement et de maintien en poste des travailleuses et des travailleurs, notamment dans le secteur de la santé. En effet, ces travailleuses et ces travailleurs pourraient choisir d’habiter dans des provinces où le régime d’assurance maladie leur offrirait, ainsi qu’à leurs proches, une meilleure couverture.

« Les fournisseurs de soins de santé s’intéressent aux régimes d’assurance médicaments », a déclaré Rory Gill. « On fait déjà face à une pénurie de travailleuses et travailleurs en santé, on n’a pas besoin d’aggraver le problème. »