Les policiers de Uashat Mak Mani-Utenam, QC, demandent un salaire juste et équitable en fonction de leur profession. Depuis déjà plusieurs années, ceux-ci réclament un ajustement salarial. Le Conseil de bande se cache derrière l’entente tripartite que ce dernier négocie avec les gouvernements fédéral et provincial pour le maintien du corps policier dans la communauté autochtone.
« Bref, on nous demande d’assurer un service policier dans la communauté, mais au rabais. Dans plusieurs autres communautés autochtones, l’importance du corps policier est non seulement reconnue, mais ce service important est livré avec des conditions salariales justes et équitables, dignes de la fonction », explique Pascal Bérubé, président du SCFP 5147.
En effet, depuis la syndicalisation du groupe en 2013, les policiers tentent d’obtenir un rattrapage salarial. L’employeur semble démontrer une certaine compréhension, mais demande plutôt à ses policiers d’être compréhensifs et d’attendre étant donné le manque de budget. La dernière convention collective est échue depuis juillet 2018.
« La communauté mérite mieux. Tantôt l’employeur nous indique que l’entente tripartite n’est pas encore renouvelée, tantôt que l’entente tripartite n’est pas suffisamment bonifiée. Seulement deux parties apparaissent dans l’accréditation syndicale obtenue en 2013; le Conseil de bande de Uashat Mak Mani-Utenam et le syndicat. Les policiers considèrent donc que le Conseil de bande doit prendre ses responsabilités et attribuer le salaire moyen qui est accordé à la profession de policier dans les communautés autochtones. », indique Charlaine Sirois, conseillère syndicale au SCFP.