Les représentant(e)s du Syndicat du personnel administratif, technique et professionnel de la STM (SCFP 2850) se disent consterné(e)s par l’annonce, hier, de la suppression d’environ 255 postes à la Société de transport de Montréal.
Selon la partie syndicale, ces coupures affecteront principalement ses membres, puisque la STM a promis de ne pas réduire les services offerts aux usagers et usagères. Notons que le plan de restructuration de la STM concerne approximativement 5 % de la masse salariale. Les emplois non syndiqués, syndiqués, administratifs et professionnels sont notamment touchés.
« Nous sommes profondément préoccupé(e)s par cette annonce, d’autant plus que le plan détaillé n’a pas encore été communiqué. Notre objectif principal reste de minimiser l’impact de ces changements sur nos syndiqué(e)s ainsi que sur la qualité des services rendus à la communauté », a déclaré Stéphane Lamont, président du SCFP 2850.
Les membres sont particulièrement choqués du fait qu’il y a à peine deux semaines, la direction de la STM avait évoqué l’abolition de 120 postes, alors qu’aujourd’hui, il s’agit plutôt du double de ce nombre.
Le syndicat a donc planifié une rencontre avec celle-ci la semaine prochaine pour discuter plus en détail de ce plan de restructuration.
« Il est important pour nous de préserver non seulement les emplois, mais aussi la qualité du service offert au public, et ce, malgré les défis financiers rencontrés par la STM. Nous sommes également conscient(e)s que nous devons considérer le contexte plus large de cet enjeu, notamment le bras de fer en cours concernant le financement des sociétés de transport entre Québec et les municipalités », a conclu le président.