Un récent sondage mené pour le compte du SCFP-Saskatchewan révèle que 85,1 pour cent des citoyens de la province estiment que le gouvernement Moe devrait accroître ses investissements dans les énergies vertes. Seulement 9,8 pour cent des répondants s’opposent à l’idée d’accroître la place occupée par les énergies vertes dans la province.

Ces résultats surprenants ne sont qu’un des nombreux volets de ce sondage annuel, une initiative visant à prendre le pouls des travailleurs et de la population. La publication de ces chiffres survient au moment où le premier ministre Moe comparait devant un tribunal fédéral, aux côtés d’autres gouvernements conservateurs, pour s’opposer au plan du gouvernement fédéral visant à s’attaquer aux changements climatiques.

En outre, un récent rapport de la Saskatchewan Environmental Society critique vivement le gouvernement Moe pour son laxisme dans le dossier de la réduction des émissions de carbone. Notre sondage montre que la grande majorité des Saskatchewanais espèrent des actions en ce sens.

« Les familles saskatchewanaises ne croient pas que leur gouvernement s’attaque adéquatement au changement climatique », estime Tom Graham, président du SCFP-Saskatchewan. « En ce moment, un certain nombre de gouvernements et de groupes conservateurs dépensent l’argent des contribuables pour traduire en justice le gouvernement fédéral. Or, aucun de ces dirigeants conservateurs ne propose une solution de rechange complète pour lutter contre les émissions de carbone. »

Dans le cadre du vaste sondage téléphonique, on a demandé aux répondants s’ils soutiendraient fermement, soutiendraient modérément, s’opposeraient modérément ou s’opposeraient fermement à une série d’actions potentielles du gouvernement Moe. Lorsqu’on leur a demandé s’ils estimaient que le gouvernement devrait « investir dans de nouvelles énergies vertes et aider les citoyens et les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique », la réponse a révélé un soutien important dans l’ensemble de la province.

  • Soutient fortement 47,7 %
  • Soutient modérément 37,4 %
  • S’oppose modérément 4,6 %
  • S’oppose fortement 5,2 %

La marge d’erreur est de 3,5 %.

« C’est une chose de s’opposer aux politiques des autres, souligne M. Graham, mais, à un moment donné, il faut légiférer. La science nous dit que le changement climatique est principalement causé par l’activité humaine. Si le premier ministre Moe le croit lui aussi, il devrait présenter des politiques en la matière, comme l’espèrent les citoyens. »