La municipalité de Prince Albert refuse de retourner à la table de négociation depuis la fin de juillet. Par conséquent, les membres du SCFP 882 exercent leurs droits d’interruption totale de leurs services.

« C’est la première fois que le SCFP a recours à des moyens de pression au travail depuis plus de 12 ans en Saskatchewan, et c’est la première grève en 70 ans dans l’histoire de la section locale 882 du SCFP », a déclaré Cara Stelmaschuk, vice-présidente de la section locale. « Il est incroyable que la ville ait refusé de nous rencontrer pour négocier un accord équitable. »

Les membres du SCFP 882 ont rejeté à deux reprises l’offre de 11 % de la Ville depuis quatre ans. La dernière offre de règlement du syndicat réduisait considérablement les coûts associés à une convention collective et comprenait un règlement de quatre ans assorti d’une augmentation salariale de 12 %.

« Une augmentation salariale supplémentaire de 1 % coûterait à la Ville 48 000 $ de plus. Nous ne parlons pas ici d’une augmentation massive, mais d’une augmentation de 1 % pour les travailleuses et travailleurs municipaux les moins bien payés », a ajouté Cara Stelmaschuk. « Lors de la dernière réunion du conseil municipal, le conseil a dépensé plus d’argent en frais juridiques pour le Club de golf et de curling qu’il n’en faudrait pour conclure une entente avec notre section locale. »

La grève peut avoir des répercussions sur les services et les programmes municipaux à l’hôtel de ville, au Centre des Arts EA Rawlinson, à la piscine Frank Dunn, au complexe sportif Alfred Jenkins  et au Centre Art Hauser.

Pour se renseigner sur les changements, le public peut consulter www.FactCheckPA.ca.