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VICTORIA – Le sud de l’île de Vancouver s’anime encore une fois au rythme de débats sur l’avenir du traitement des eaux usées dans le District régional de la capitale. Les localités de Colwood, Esquimalt, Langford et View Royal, ainsi que la nation Songhees ont formé un groupe de travail, Westside, qui étudie les options en la matière. Ce groupe sollicite les opinions du public.

Les syndiqués SCFP et les autres citoyens qui appuient le maintien des usines de traitement dans le giron public peuvent participer au débat de diverses manières.

Dans l’immédiat, ces personnes peuvent répondre à un court sondage électronique (anglais seulement). 

Les choix de réponse du sondage ne permettent pas de donner la priorité au maintien des opérations dans le secteur public, mais les partisans des installations de traitement publiques peuvent exprimer leur appui à la solution publique dans les champs de commentaires. Nous ajoutons ci-dessous de plus amples renseignements sur les problèmes qu’entraîne la privatisation de ces installations.

De plus, la population est invitée à participer aux débats populaires suivants. Vous pourrez y parler de l’importance de garder les services de traitement des eaux usées dans le giron public.

Date : Mercredi 14 janvier 2015, de 17 h à 19 h
Lieu : Hôtel de Ville de Colwood, 3300 chemin Wishart

Date : Jeudi 15 janvier 2015, de 17 h à 19 h
Lieu : Hôtel de Ville de Langford, 2e étage du 877 avenue Goldstream

Date : Mercredi 21 janvier 2015, de 17 h à 19 h
Lieu : Salle municipale d’Esquimalt, 1229 chemin Esquimalt

Date : Jeudi 22 janvier 2015, de 17 h à 19 h

Lieu : Centre de bien-être de la nation Songhees, 1100 chemin Admirals

Date : Jeudi 29 janvier 2015, de 17 h à 19 h
Lieu : Salle municipale de View Royal, 45 avenue View Royal

Pourquoi est-il important de garder nos services publics… publics?
Plusieurs arguments parlent en faveur de la propriété et de la gestion publiques des services collectifs.

  • La privatisation coûte plus cher. Pour les contribuables, les partenariats public-privé (ou PPP) sont une arnaque. Ils coûtent plus cher qu’une gestion publique. Les sociétés privées embarquent dans des PPP pour faire de l’argent. Elles rendent des comptes à leurs actionnaires et non à la population ou aux contribuables. Le financement privé coûte plus cher et la « majoration » qu’ajoute l’entreprise privée à la facture pour compenser le risque et atteindre ses cibles de rentabilité fait grimper considérablement le coût des projets réalisés en PPP. La nouvelle vérificatrice générale de la Colombie-Britannique, Carol Bellringer, l’a démontré récemment dans son rapport annuel (anglais seulement); elle y arrive à la conclusion qu’il est près de deux fois plus dispendieux pour le gouvernement d’emprunter par le biais d’un PPP que d’emprunter directement lui-même.

  • Au bout du compte, ce sont les contribuables qui « courent le risque ». En cas de pépin, les sociétés privées peuvent se retirer du projet, mais pas le gouvernement et les contribuables. Nous nous retrouvons alors avec le problème sur les bras, et c’est nous qui devons payer pour nettoyer les dégâts économiques et, parfois, environnementaux.

  • Les PPP nous lient à des contrats qui durent des décennies. Ils lient nos élus municipaux et provinciaux, nos communautés aussi, à des contrats de 30 ans et plus, ce qui empêche la génération actuelle et les générations futures d’avoir leur mot à dire. En outre, les contrats d’une telle longueur réduisent la capacité de la collectivité à s’adapter aux nouvelles technologies et aux nouvelles données, puisqu’ils l’enferment dans un long contrat qui fait souvent appel à de vieilles technologies.

  • Les ententes de PPP sont très complexes, cachotières et négociées à huis clos. Au moment de leur signature, elles ont pris des proportions énormes et incompréhensibles, même pour les responsables municipaux qui « achètent » le service.

  • Les PPP font disparaître des emplois locaux, puisque les emplois vont souvent aux multinationales. Nous perdons donc de l’investissement local, des impôts et des emplois. Nous voulons que les administrations municipales puissent offrir aux générations futures des emplois stimulants et bien rémunérés, afin que les étudiants d’aujourd’hui puissent rester dans nos communautés pour y faire carrière. Et c’est à ça, entre autres, que sert l’investissement dans les services publics.