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« Comment peut-on obtenir des gains réels en négociation dans un tel climat d’austérité? », a demandé le secrétaire-trésorier national du SCFP Charles Fleury dans son discours aux délégués du SCFP-Alberta.

« En consolidant notre base et en l’élargissant. »

Fleury a expliqué aux délégués que le budget 2014 du SCFP ciblait ces priorités. Selon lui, notre syndicat intéressera ses membres et consolidera ses assises par le truchement d’un nouveau conseil sectoriel, consacré au renforcement de notre pouvoir de négociation, et du projet « Ensemble pour un monde plus juste ».

Il fallait absolument financer les priorités essentielles, selon lui, même si les revenus du syndicat ont fléchi par rapport aux années précédentes. Le dur climat de négociation, le nombre croissant de syndiqués à temps partiel ou occasionnels et le départ à la retraite de syndiqués de longue date (combiné à l’afflux de nouveaux syndiqués dans des échelles salariales inférieures) contribuent au ralentissement de la croissance des revenus du syndicat.

M. Fleury a encouragé les délégués à s’activer, sans compter sur les communiqués de presse ou les publicités pour faire passer notre message. Il a aussi souligné la nécessité de renforcer notre pouvoir à la table des négociations.

« Nos meneurs, nos militants sont dans cette salle, a-t-il lancé. Ces personnes, c’est vous. »

M. Fleury a profité de l’occasion pour piquer le gouvernement conservateur : « Pour avoir une chance de montrer la porte à Stephen Harper, il faut expliquer à nos membres le lien qui existe entre le type de gouvernement et le type de vie professionnelle que nous avons. Puis, motivons nos membres à discuter de ça à la maison, dans leurs loisirs, dans les lieux qu’ils fréquentent. Il faut les convaincre de voter pour un parti qui appuie les travailleurs et les services publics. »

M. Fleury a aussi parlé des programmes du SCFP dont profite l’Alberta. Le syndicat consacre plus de 200 000 $ en contributions à des campagnes à coûts partagés dans la province, en plus de l’aide qu’il apporte au SCFP-Alberta dans sa lutte contre des projets de privatisation comme le SLR d’Edmonton, la campagne « Kids Not Cuts » et la campagne « Better Way Alberta », sans oublier l’aide à l’Institut Parkland et à Public Interest Alberta.


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Lou Arab
Conseiller en communications
780.271.2722