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Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l›évolution du climat (GIEC) des Nations Unies a publié hier au Japon son plus récent rapport. Il clame que les nations du monde entier ne font pas assez d’efforts pour ralentir les changements climatiques. Les gouvernements risquent de subir des changements physiques, comme davantage de sécheresses, de feux dévastateurs, d’inondations et, qui plus est, un stress accru en matière d’eau fraîche ainsi qu’une diminution de la production des récoltes qui auront tous des répercussions sur la santé et le bien-être des humains.

Nous pouvons constater les changements dès maintenant. Tandis que presque partout au Canada, nous émanons à peine d’un hiver très difficile, d’autres régions nordiques (comme l’Alaska et la Scandinavie) ont eu un hiver beaucoup plus doux qu’à l’accoutumée. L’an dernier, au sud de l’Alberta, les inondations ont causé des dommages de 6 milliards de dollars et ont été qualifiées du désastre naturel le plus dispendieux du Canada. En juillet 2013, à Toronto, des inondations éclair ont causé 850 millions de dollars en dommages. Ces évènements météorologiques extrêmes deviendront plus fréquents et plus sévères, prédisent les scientifiques du GIEC.

Des mesures sont essentielles dès maintenant. « Retarder les mesures pour réduire les émissions de carbone ne fera que coûter plus cher et être moins efficace, a déclaré Christian Holz, du Réseau action climat Canada. En agissant maintenant, nous sauverons des vies et nous profiterons de bien d’autres avantages comme des emplois verts et un plus grand nombre d’économies durables, et ce, pour nos collectivités et l’environnement dont elles dépendent. »

Le SCFP réclame des réductions des émissions de GES dans toutes les sphères de la société canadienne afin de limiter le réchauffement de la planète à un maximum de 1,5 degrés Celcius. Sur la base de preuves scientifiques, il s’agit d’un seuil de réchauffement gérable et réaliste.

  

  

  

  • Politique environnementale nationale du SCFP
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