Le SCFP a créé le Prix national pour le militantisme en faveur des droits des personnes en situation de handicap pour reconnaître le travail remarquable d’un(e) leader pour faire avancer la justice et les droits des personnes en situation de handicap. Cette année, le Prix a été remis à Sylvain Le May, un militant passionné pour l’accessibilité et l’inclusion.
Membre du SCFP 1294 à l’Université du Québec à Montréal, Sylvain mène une lutte exemplaire pour éliminer les obstacles auxquels font face les personnes en situation de handicap, tant dans son milieu de travail que dans l’ensemble du secteur universitaire. Son engagement a mené à l’adoption de politiques qui ont amélioré l’accessibilité pour les membres du personnel et les étudiant(e)s en situation de handicap. Nommé en son honneur, le « Code Le May » oriente désormais les travaux de construction et de rénovation à l’Université afin qu’ils respectent les plus hautes normes d’accessibilité.
« Quel rôle jouons-nous dans la mise en place d’une participation sociale équitable pour nos membres en situation de handicap? », a demandé Sylvain aux personnes déléguées. « Ce n’est pas la différence qu’il faut craindre, mais les inégalités. Il s’agit enfin tout simplement de solidarité. »
Sylvain est coprésident du Comité national des personnes en situation de handicap du SCFP depuis 2019, où il se distingue par son leadership collaboratif et réfléchi. Il représente également les personnes en situation de handicap au sein du Congrès du travail du Canada et de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
Au-delà de son implication au SCFP, Sylvain a été nommé commissaire à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec en 2017, et il représente actuellement les usagères et usagers du transport adapté à la Société de transport de Montréal. En 2022, le Congrès du travail du Canada lui a décerné le prix Carol-McGregor pour les droits des personnes ayant un handicap.
« J’ai souvenir d’un petit garçon de 8 ans, informé d’une maladie évolutive, à qui l’on a demandé de limiter ses rêves et ses aspirations, a raconté Sylvain. Grâce à mon père et à ma mère, ses rêves sont demeurés intacts et aujourd’hui, dans tout ce que je fais, dans tout ce que j’entreprends, je cherche encore et toujours à toucher les étoiles. »