Mark Hancock, président national du SCFP, a ouvert le congrès par un puissant appel à l’action et demandé aux membres de rester uni(e)s face aux bouleversements politiques et économiques. « On vit dans un système qui laisse tomber les travailleuses et travailleurs », a déclaré Mark Hancock aux personnes déléguées. « Ce système est conçu pour nous faire perdre espoir. C’est pour ça qu’on doit continuer à défier ce système et à se battre pour rétablir l’équilibre en faveur de la justice. »
Alors que les entreprises enregistrent des profits records et que les familles ont du mal à joindre les deux bouts, Mark Hancock a réaffirmé la détermination du SCFP à être sur la ligne de front pour façonner l’avenir du pays. « Si les gouvernements ne font rien pour rendre la vie plus abordable pour les travailleuses et travailleurs, je vous assure qu’on va les forcer à faire quelque chose. »
Mark Hancock a célébré les grandes victoires du SCFP depuis le dernier congrès. Il a annoncé que le SCFP avait récemment franchi le cap des 800 000 membres grâce à une croissance partout au pays, du Yukon jusqu’à Terre-Neuve. Les sections locales ont fait des gains historiques à la table de négociation et remporté des victoires politiques majeures comme l’adoption d’une loi fédérale anti-briseurs de grève, des régimes d’assurance médicaments et de soins dentaires et l’élargissement du programme d’apprentissage et de garde des jeunes enfants à 10$ par jour.
En évoquant la récente grève des agent(e)s de bord d’Air Canada, il a souligné l’importance du militantisme du SCFP : « À une époque où le gouvernement s’allie ouvertement aux entreprises pour utiliser le pouvoir de l’État contre les travailleuses et travailleurs… Rien n’est plus canadien que des travailleuses et travailleurs qui se dressent ensemble contre l’injustice. »
Mark Hancock a conclu sur un vibrant appel à l’action : « Quand un système veut nous écraser, les membres du SCFP se tiennent debout. Parce que l’histoire, on ne doit pas la regarder passivement se dérouler. L’histoire, on doit l’écrire, ensemble. »