Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, des membres du SCFP travaillant en éducation à Prince Albert ont accompagné Matt Love, porte-parole du NPD en matière d’éducation, pour demander au Parti saskatchewanais de rétablir en urgence le financement en éducation afin de protéger le soutien aux élèves.

« Les compressions budgétaires en éducation font du tort à tout le monde. Les aides-enseignant(e)s sont à bout, il manque de ressources, et les élèves ne reçoivent pas le soutien nécessaire à leur réussite », se désole Shandel McLeod, vice-présidente du Comité directeur du personnel scolaire (CDPS) du SCFP-Saskatchewan.

Elle explique que plusieurs aides-enseignant(e)s ont été embauché(e)s en vertu de contrats temporaires directement financés dans le contexte du principe de Jordan. Comme le Parti saskatchewanais a coupé le financement, ces emplois n’ont pas été renouvelés ou ont été carrément abolis.

« Compter uniquement sur le principe de Jordan pour financer ces emplois prouve à quel point le financement du système d’éducation provincial est déficient. On demande au Parti saskatchewanais de faire un retour en arrière sur ses compressions budgétaires pour que les élèves puissent recevoir les services dont ils et elles ont besoin de la part de leurs aides-enseignant(e)s. »

Bonnie Kuppenbender, vice-présidente du SCFP 4195 à Prince Albert et membre du CDPS, constate elle aussi les conséquences de ces compressions sur les élèves.

« Ce ne sont pas juste des chiffres dans un budget : ça touche des enfants et des familles dans la vraie vie. Les élèves, tout particulièrement ceux et celles qui ont des besoins complexes, ne reçoivent plus toute l’attention et le soutien nécessaires à leur réussite. »

Le SCFP continue à faire pression sur le gouvernement du Parti saskatchewanais pour qu’il investisse dans le système public d’éducation, rétablisse le financement et veille à ce que chaque élève puisse accéder aux ressources et au soutien qui sont nécessaires à sa réussite.