Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

Ambulances parked outside of a hospitalAlors que l’état d’urgence a été déclaré à Belleville en raison de la crise des opioïdes, les paramédics municipaux sonnent l’alarme et appellent les gouvernements à l’action.

« On assiste à une explosion incroyable des appels pour intervenir dans des situations de surdose et on fait de notre mieux, mais ce n’est pas viable », a déclaré Rob Cunningham, président du SCFP 1842, qui représente les paramédics du Hastings-Quinte Paramedic Service. « Les paramédics souffrent de syndrome de stress post-traumatique, s’épuisent à force de sauter leurs repas et sont à bout de souffle pour répondre à toute une série d’urgences, y compris ces appels complexes liés aux surdoses. La réalité, c’est qu’on n’a pas le temps de souffler un peu avant de repartir sur la route à l’aide de notre communauté. »

En février, 14 personnes ont fait une surdose en l’espace de deux heures. Et dans un article d’opinion paru dans le magazine Maclean’s, le chef du service paramédical de la région a écrit : « On reçoit habituellement six ou sept appels pour des surdoses présumées chaque semaine, mais au cours de la première semaine de novembre 2023, on a répondu à 90 appels. » En conséquence, le maire de Belleville, Neil Ellis, a déclaré l’état d’urgence et a adressé une demande de ressources supplémentaires à la province. Le gouvernement de l’Ontario a répondu à la demande de 2 millions de dollars du maire en versant 216 000 dollars.

« Ce n’est pas suffisant », a déclaré Cunningham. « La crise des opioïdes ne fait qu’exposer les décennies de sous-financement qui ont mené au manque de personnel et à notre épuisement. On a besoin d’un financement important et durable – et non un petit paiement unique – pour s’assurer de pouvoir correctement recruter et retenir les paramédics et répondre à cette crise persistante. »

« Cette crise ne va pas disparaître. On a besoin que tous les paliers de gouvernement reconnaissent l’appel à l’aide et agissent en conséquence pour régler le problème. »