Au moins sept véhicules de TVA Québec ont été la cible de vandalisme durant la nuit de lundi à mardi. Les vitres des voitures ont été fracassées et un dossier a été ouvert auprès de la police de la Capitale-Nationale.
« Depuis le début de la pandémie, la violence verbale et parfois physique que subissent les salarié(e)s est ahurissante. Journalistes, cameramans et techniciens qui se retrouvent sur le terrain se plaignent régulièrement de harcèlement. Il faut que ça cesse », dénonce Carl Beaudoin, président provincial du Syndicat des employé(e)s de TVA.
Les voitures de TVA sont toutes blanches depuis plus d’un an. Les logos ont été retirés pendant la pandémie, car ils étaient des cibles d’un trop grand nombre de menaces.
Outre les questions évidentes concernant la sécurité des salarié(e)s de la station de télévision, il faut aussi s’inquiéter de l’impact qu’a cette violence sur la démocratie.
« Ce n’est pas de bon augure pour une société démocratique que les travailleuses et travailleurs associés aux salles de nouvelles craignent pour leur sécurité. En fait, dans la plupart des pays autocratiques, les médias se taisent par peur », de rappeler Steve Bargone, conseiller syndical et coordonnateur du secteur des communications du SCFP.