La Division du transport aérien du SCFP, qui représente 15 000 agents de bord de neuf compagnies aériennes canadiennes, estime que d’autres grands transporteurs comme WestJet, Air Transat et Sunwing doivent suivre l’exemple établi par Air Canada plus tôt cette semaine, et payer les agentes et agents de bord pour le temps qu’ils passent au sol pendant les retards à l’aéroport Pearson.
« Nous sommes heureux d’être parvenus à une entente cette semaine sur le fait qu’une heure de travail est une heure payée pour nos membres d’Air Canada et d’Air Canada Rouge. C’est ce qui peut se produire lorsque le syndicat et l’employeur travaillent ensemble : nous pouvons trouver des solutions profitables pour tout le monde », a déclaré le président de la Division du transport aérien du SCFP et président de la composante Air Canada du SCFP, Wesley Lesosky.
Les politiques varient d’une compagnie aérienne à l’autre, mais en général, les agentes et agents de bord sont payés beaucoup moins — ou pas du tout — pour le temps qu’ils passent au sol. Cet enjeu a pris beaucoup d’importance ces derniers mois, car le manque d’effectifs dans les aéroports canadiens a mené à des retards de deux ou trois heures pendant les processus de contrôle de sécurité et de débarquement.
« Nos membres travaillent aussi fort au sol que dans les airs pour garder les passagers en sécurité et confortables. Les agentes et agents de bord méritent de recevoir leur plein salaire pour chaque minute passée en uniforme », a affirmé la secrétaire-trésorière de la Division du transport aérien du SCFP et présidente de la section locale 4055 (agentes et agents de bord de Sunwing), Rena Kisfalvi.
Le SCFP a soulevé la question des agentes et agents de bord qui travaillent presque gratuitement, même s’ils accomplissent des tâches de travail au sol. « Air Canada a répondu à l’appel. Maintenant, il est temps que les autres transporteurs emboîtent le pas », a conclu Wesley Lesosky.
Photo : Mark King, CC-BY-SA 4.0