Les 36 employé(e)s de la Société d’habitation et de développement de Montréal (SHDM), qui sont en grève depuis le 9 janvier dernier, ont manifesté hier devant les locaux de l’employeur.
Sans convention collective depuis décembre 2017, la partie syndicale se bute à l’intransigeance de la SHDM à la table de négociation. Celle-ci s’entête, notamment, à exclure les préposé(e)s au paysagement dans le plancher d’emplois et à ne consentir que de maigres améliorations aux conditions de travail. À cela s’ajoutent les propositions d’augmentations salariales nettement insuffisantes alors que l’inflation galope à près de
5 pour cent.
Malgré la présence d’un médiateur nommé par le ministère du Travail dans le dossier, aucun progrès significatif n’a été réalisé jusqu’à ce jour. Les offres globales de la SHDM présentées lors d’une rencontre vendredi dernier ont été jugées inacceptables, encore une fois, par le comité de négociation.
Le syndicat prévoit augmenter la pression au cours des prochains mois, à moins qu’il ne parvienne à une entente juste et équitable avec l’employeur.
Ces personnes syndiquées sont affectées aux travaux de soutien à la gestion immobilière et sont représentées par le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal (SCFP 301).