La commentatrice politique et icône canadienne Chantal Hébert a donné le coup d’envoi du Sommet d’action politique du SCFP-Saskatchewan avec un discours captivant sur le paysage changeant de la politique canadienne.
Une centaine de participantes et de participants ont écouté Mme Hébert parler d’une gamme de dossiers, notamment du convoi de camionneurs et de la croissance de l’extrême droite en Saskatchewan et au pays.
« Les députés provinciaux de la Saskatchewan ont été parmi les premiers à appuyer le convoi, a-t-elle dit. Je ne pensais pas voir le jour où des députés en poste trouveraient des excuses à la présence de drapeaux nazis sur la Colline du Parlement. Il y a des moments où la partisanerie devrait céder le pas à l’intérêt public. Et c’est l’un de ces moments. »
Interrogée sur les plus grands problèmes auxquels sont confrontés les travailleuses et les travailleurs, Mme Hébert a répondu :
« Ne vous méprenez pas, nous entrons dans une période difficile. Les budgets d’austérité, les changements climatiques, une relation tendue avec les États-Unis, le coût de la vie, tout ça va poser problème, mais le programme de garderies va aider. Il y a aussi un côté positif pour les travailleuses et les travailleurs. Nous sommes confrontés à une pénurie de main-d’œuvre, ce qui a l’habitude de faire grimper les salaires. »
Le deuxième jour du sommet était consacré à un atelier sur l’importance de la politique et les moyens de l’influencer. Y ont pris la parole : Stephen Drost, président du SCFP-Nouveau-Brunswick ; Aubrey Gonsalves, vice-président à la diversité du SCFP représentant nos membres noirs et racisés ; Karen Ranalletta, présidente du SCFP-C.-B. ; Paul Moist, ancien président national du SCFP ; et Ryan Meili, chef de l’opposition.
« La formation à l’action politique est fondamentale à la mission de notre syndicat », a déclaré Kent Peterson, secrétaire-trésorier du SCFP-Saskatchewan. « De la table des négociations à l’urne, les membres du SCFP sont prêts à agir pour améliorer la vie des travailleuses et des travailleurs. Récemment, il est devenu très clair que Scott Moe et son Parti saskatchewanais n’ont pas l’intention d’écouter les travailleuses et les travailleurs. C’est ce qui explique, je pense, le nombre d’inscriptions à notre Sommet d’action politique. »
Judy Henley, présidente du SCFP-Saskatchewan, a ajouté : « Tout est politique. L’éducation et la discussion sont essentielles à la mobilisation de nos membres. Nous devons nous préparer pour la table des négociations et le prochain budget provincial qui pourrait avoir de graves répercussions sur les services publics. »
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