Les négociations par médiation entre l’équipe de négociation centralisée du SCFP et le gouvernement du Nouveau-Brunswick ont pris fin aujourd’hui après que le gouvernement a rompu les pourparlers. « Nous avons considérablement modifié notre demande initiale, et nous espérions à de la réciprocité et à la bonne volonté du gouvernement, mais cela ne s’est pas produit, a déclaré Stephen Drost, président du SCFP-N.-B.
Alors que le SCFP a réduit de 8 pour cent de sa demande initiale de 20 pour cent sur 4 ans, le gouvernement n’a amélioré son offre totale que de 2,25 pour cent au total. « C’est absurde. Les conservateurs veulent forcer les travailleurs à accepter des salaires inférieurs au coût de la vie, même s’ils sont déjà les moins bien payés des moins bien payés parmi les travailleurs des services publics les moins bien payés au Canada, » a déclaré M. Drost. « Pour couronner le tout, Higgs s’attend encore à une concession majeure ! », a déclaré Drost.
Demande salariale du GNB : 2 pour cent par an, contrat de 5 ans.
Demande salariale du SCFP : 3 pour cent par an, contrat de 4 ans.
La plupart des sections locales attendent de nouvelles conventions collectives depuis plus de 4 ans. Leurs salaires ont stagné au cours des 12 dernières années pour ces sections locales.
LIGNE DU TEMPS :
- Fin du 28 mai 2021 : Le SCFP-N.-B. remet à M. Higgs un avis final de 100 jours pour une négociation.
- Fin août : Higgs invite les sections locales du SCFP à mener des négociations centralisées. Les travailleurs acceptent, à condition que les discussions portent sur des augmentations de salaire et non sur des concessions.
- Début septembre : Les pourparlers sont rompus, car le premier ministre insiste pour lier des concessions à de faibles augmentations salariales de 0,25 pour cent.
- Septembre-début octobre : Les dix sections locales organisent des votes de grève à la super-majorité, avec une moyenne de 94 pour cent de votes positifs.
- Début octobre - Le gouvernement du Nouveau-Brunswick déclare un disjoncteur de 14 jours pour faire face à la 4e vague de COVID. Le SCFP offre de suspendre les grèves en signe de bonne volonté. Le jour même où le SCFP annonce une trêve de 14 jours, le premier ministre poursuit ses attaques continues contre le SCFP en reclassant plus de 1900 infirmières auxiliaires autorisées de la section locale du SCFP Soins de santé dans un autre syndicat.
- La mise à jour fiscale provinciale d’octobre révèle un 4e excédent budgétaire consécutif en pleine pandémie, avec plus de 400 millions d’excédent dans le budget de l’année dernière. Le SCFP dénonce la façon dont cet excédent a été réalisé sur le dos des travailleurs et en sous-finançant les services publics.
- 22 octobre. Le SCFP propose l’intervention d’un médiateur pour parvenir à un accord. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick accepte, mais refuse de modifier significativement son offre et continue d’insister sur les concessions.
« Le SCFP a tout fait ce qu’il a pu pour tenter de régler les négos sans perturbation, mais Higgs ne veut tout simplement pas écouter notre appel pour la dignité et l’équité. Il pousse les travailleurs à la grève, et cela arrivera très bientôt. Assez, c’est assez » a conclu M. Drost.