Les employés du Welcome Place de Winnipeg (Conseil interconfessionnel de l’immigration du Manitoba) retournent au travail après avoir été mis en lock-out pendant près de trois mois par leur employeur.
« Les membres de notre section locale ont tenu leur bout et refusé d’accepter des concessions qui auraient miné leur convention collective », souligne la présidente du SCFP 2348, Vivienne Ho. « Les mesures prises par le personnel du Welcome Place sont inspirantes et montrent que les travailleurs et travailleuses ne reculeront pas lorsque leur gagne-pain subit des attaques inacceptables. »
Le SCFP a transmis une demande à la Commission du travail du Manitoba après soixante (60) jours de lock-out, ce qui a permis au personnel de retourner au travail pendant qu’un arbitre est nommé pour aider à régler le conflit.
Cette procédure est actuellement menacée par le projet de loi 16 du gouvernement Pallister, qui pourrait empêcher les arbitres de régler les conflits de travail, ce qui entraînerait des grèves et des lock-out prolongés.
« Nous sommes déçus que l’employeur ait décidé de mettre son personnel en lock-out en pleine pandémie, déplore Mme Ho. Nos membres sont soulagés de pouvoir retourner au travail pour aider des réfugiés et des nouveaux arrivants à s’installer au Manitoba. »