La compagnie Viterra, un des principaux commerçants-distributeurs de céréales présents au Port de Montréal, a envoyé un avis de lock-out à 51 opérateurs qui, en négociations, demandaient les mêmes conditions de travail que la grande majorité des travailleurs du Port de Montréal. Le lock-out sera effectif mardi le 30 janvier, à partir de 7 h.
« Ces opérateurs s’occupent du chargement et déchargement du grain. Ils voulaient simplement l’équité avec les autres salariés du Port. C’est un milieu de travail très particulier et la demande d’être payé à temps et demi le soir et à temps double la nuit est tout à fait légitime » d’expliquer Eric Sinclair, président du Syndicat (SCFP 5317).
Les parties étaient en médiation et avaient même une rencontre prévue le 8 février. Les négociations achoppaient sur le plan monétaire et sur l’élaboration des horaires.
« Les opérateurs de Viterra peuvent compter sur l’appui du grand syndicat au Canada, du Secteur maritime du SCFP ainsi que sur l’appui de la majorité des travailleurs au Port de Montréal qui sont en grand nombre aussi représentés par le SCFP », de conclure Jean-Pierre Proulx, conseiller syndical du SCFP.
Comptant près de 115 000 membres au Québec, le SCFP représente le Syndicat des débardeurs du Port de Montréal, ainsi que les débardeurs des ports de Québec, Trois-Rivières, Sorel, Matane, et les débardeurs d’Arrimage du Saint-Laurent (Baie-Comeau), pour un total de 1242 membres.