La liste des réalisations de Sheryl Burns est longue. Mais, bien sûr, dans son discours d’acceptation, elle a attribué le mérite de ce prix à tout le monde… sauf elle.
La consœur Burns est travailleuse des services sociaux communautaires de la Colombie-Britannique et présidente de la section locale 1936 du SCFP. Elle a été une pionnière de la sensibilisation aux mesures d’accommodement dans son milieu de travail, sa collectivité et notre mouvement. Elle a lutté contre la discrimination à l’endroit des parents handicapés qui existe dans le système de l’aide à l’enfance et a abattu tous les obstacles sur son chemin.
Sheryl Burns, qui a grandi avec des troubles de l’ouïe, souligne que ses parents l’ont encouragée à obtenir son diplôme universitaire alors que le système scolaire suggérait une voie adaptée. Son prédécesseur, le président de la section locale 1936 du SCFP Michael Lanier, avec bien d’autres, l’a aidée comme mentor dans son militantisme syndical. Malheureusement, Michael Lanier est décédé plus tôt cette année.
« Le SCFP-C.-B. a été ma piste d’atterrissage lorsque j’ai pu apprendre à voler », a-t-elle déclaré à une salle du congrès bondée. Son parcours l’a menée sur la scène internationale, où elle a pris la parole aux Nations Unies à New York et au congrès de l’Internationale des services publics à Genève.
« Malgré le travail acharné de tant de militants des droits des personnes ayant un handicap—dont beaucoup sont ici dans cette salle—il reste tant à faire, a déploré Sheryl Burns. Je rêve que nous soyons tous assez ouverts pour embaucher des personnes ayant un handicap. »